À l’instar de la production du tabac, la culture du cannabis jusqu’à sa récolte peut engendrer de nombreuses conséquences négatives sur l’environnement. Le développement de ces plantes vertes nécessite assez souvent l’utilisation de pesticides qui les protège des insectes. De plus, l’engrais utilisé peut comporter des éléments chimiques, sans oublier le système d’irrigation et l’énergie nécessaires. Tous ces paramètres peuvent influencer négativement l’environnement. Il convient de mieux s’informer à ce propos pour éviter ses impacts à l’avenir. Pour cela, voici tout ce qu’il faut savoir sur le CBD et ses impacts sur l’environnement !
La culture de chanvre industriel, une alternative plus écologique
Un produit thérapeutique sur internet au CBD provient souvent d’une production de chanvre industriel. Elle offre à la fois des avantages écologiques, mais également économiques. En réalité, à l’inverse du cannabis, le chanvre possède des racines profondes qui ont besoin d’une faible quantité d’eau. Sa culture ne nécessite ni techniques d’irrigation complexe ni aménagement spécifique. Autrement dit, la plante est en mesure de se développer toute seule sans problème.
De plus, étant la plante mère des cannabinoïdes, le chanvre s’adapte aisément aux conditions climatiques difficiles. De ce fait, vous n’avez nullement besoin de pesticides pour favoriser son développement.
Dès lors que la culture des jeunes plantes se passe bien, la production de chanvre industriel, destinée à la fabrication de produits CBD, ne constitue pas un danger imminent pour la biodiversité. La seule mesure qu’il convient de prendre est de s’assurer que le chanvre choisi réponde aux critères de culture stricts. Pour cela, il est primordial de vous renseigner au préalable sur son origine auprès de votre commerçant. D’ailleurs, dans certains pays comme la France, l’autorisation de vente de cannabidiol (CBD) est soumise à la présentation de produits finis à base de CBD provenant d’une culture de chanvre industriel.
Techniques employées par les producteurs et leur impact environnemental
De façon générale, la production du cannabis varie selon les pays. Néanmoins, les cultivateurs peuvent employer trois méthodes précises.
- La culture outdoor ou en extérieur
Cette méthode permet aux plantes de bénéficier des rayons solaires, des éléments nutritifs du sol et de l’eau de pluie.
- La culture en serre
C’est une technique qui permet d’utiliser de la lumière artificielle ou naturelle. De ce fait, l’impact écologique dépend de la source de lumière qui a été employée.
- La culture indoor ou en intérieur
Cette dernière méthode fait uniquement appel à un éclairage artificiel. Elle nécessite en outre l’usage de chauffage et de système de ventilation. Il arrive également que des déshumidificateurs soient nécessaires. C’est la technique qui requiert le plus d’investissement, mais qui offre une récolte plus rapide et riche en quantité et en qualité.
La culture indoor du CBD et ses effets néfastes
Il est indéniable que la culture indoor du CBD offre un rendement plus avantageux, néanmoins elle est également la plus nuisible à l’environnement. En effet, cette méthode nécessite une quantité importante d’énergie pour assurer la survie des plantes de CBD. Cette énergie participe alors aux émissions de CO2 dans l’atmosphère. De plus, les producteurs emploient également de grosses quantités d’eau.
Selon de nombreux experts, la consommation énergétique est de loin l’un des problèmes les plus importants avec ce type de culture de CBD. La solution serait donc d’opter pour une culture en serre ou outdoor plutôt qu’indoor. Pour plus de discrétion, les cultivateurs illégaux optent pour une culture indoor. Ils utilisent même des générateurs pour fournir l’énergie nécessaire, ce qui permet d’éviter les soupçons qu’engendrerait une surconsommation d’énergie.
